Explorer les brocantes à la recherche d’objets vintage est une aventure qui vaut le détour. Chiner revient à partir à la découverte d’une mine aux trésors inexplorée. À la clé, de bonnes affaires qu’il serait regrettable de rater. Néanmoins, avant de partir à la conquête des marchés aux puces du coin, un minimum de préparation s’impose.
Chiner et bonnes affaires vont de pair, c’est là un fait incontestable que tout bon chineur reconnaît. Toutefois, pour réaliser les meilleures acquisitions en brocante, il faut déjà savoir comment s’y prendre, car chiner est une activité à ne pas prendre à la légère. Une simple petite erreur et le chineur peut passer à côté de l’affaire du siècle. Zoom sur les erreurs les plus communes à éviter lors de votre sortie en brocante.
Erreur n°1 : avoir des attentes spécifiques
Chiner s’apparente en tout point à une virée shopping, à quelques exceptions près. D’abord, plutôt que de faire le tour des magasins d’articles neufs, les chineurs, adeptes de la seconde main, se tournent vers les brocantes et les stands de vide-greniers. Les étals de ces points de vente d’objets récup’ sont chargés de babioles diverses qu’il est difficile de déterminer à l’avance.
L’aspect imprévisible des brocantes élargit le champ des possibilités et des trouvailles potentielles. En soi, quand une personne se rend dans un magasin de meubles ou de vêtements, elle sait déjà à quoi s’attendre et a, de ce fait, une idée précise de ce qu’elle recherche. Cet état d’esprit est à bannir lorsqu’il est question de chiner. En effet, partir à la chasse aux articles vintage, c’est accepter de s’exposer à toutes les éventualités, se laisser surprendre par les possibilités.
Chiner relève d’une aventure spontanée, d’un courant imprévisible. En tant que chineur, limiter son champ de recherche à des objets vintage pour la salle de bain ou un miroir soleil pour la chambre ne fera que gâcher l’expérience.
Erreur n°2 : partir sans avoir fait de repérage
Bien que chiner soit une activité imprévisible par nature, au vu des nombreuses trouvailles qui peuvent en découler, une planification est de mise. Ainsi, avant de se lancer dans cette aventure d’exploration, il importe de procéder à un repérage.
Un bon chineur doit veiller à se renseigner sur les dates et les lieux où seront établis les stands de vide-greniers. Il est conseillé, dans l’idéal, d’établir une petite liste des brocantes qui suscitent l’intérêt de l’acheteur. De plus, pour éviter de passer à côté d’une bonne affaire, définir un parcours de manière à enchaîner les stands sans interruption est une façon de procéder.
Internet est le meilleur allié des chineurs dans l’accomplissement de cette phase préparatoire. Des sites web dédiés listent les informations utiles sur les brocantes environnantes.
Erreur n°3 : chiner au mauvais moment de la journée
Être un bon chineur, c’est aussi savoir à quel moment de la journée se rendre dans les brocantes et vide-greniers pour en tirer le meilleur parti. Dans une virée shopping classique, les acheteurs sont libres de se rendre en magasin à n’importe heure de la journée. Ils ne risqueront pas pour autant de rater les bonnes affaires qui y sont proposées, sauf en période de soldes. Pour les chineurs, le choix des horaires d’exploration est capital.
Chiner en brocante répond à une règle spécifique : les premiers acheteurs arrivés sur les lieux sont les premiers servis. Comme les stocks ne sont pas illimités, les vendeurs ne proposent que des exemplaires uniques d’objets vintage rares. Ainsi, pour mettre toutes les chances de son côté et dénicher les meilleurs articles de la brocante, le chineur a tout intérêt à se lever tôt. Chiner en fin de journée est également courant chez les amateurs de la pratique. En effet, l’approche des horaires de fermeture rend les brocanteurs plus enclins à revoir leurs prix à la baisse. Le début de soirée est donc le meilleur moment pour conclure des affaires en or à moindre prix dans les brocantes. Il faudra toutefois se munir de ses meilleurs arguments pour bien marchander auprès du brocanteur.