La collection d’objets est une pratique très répandue. Le plus souvent, une collection se fait par passion et porte sur la rareté des objets, des plus classiques aux plus insolites. Les passionnés de littérature tentent de dénicher des livres rares et anciens, voire même des versions originales pouvant parfois être signées. Ils demeurent des objets de collection courants, il faut donc savoir reconnaître rapidement la valeur d’un ouvrage ou encore se rendre aux bons endroits pour ne pas passer à côté. Brocante, puces et bouquineries sont évidemment la solution !
En tant que collectionneur de livres d’époque ou simple amateur, plusieurs possibilités s’offrent à vous pour les chiner. Les vide-greniers de l’Oise ou à côté de chez vous vont être la source la moins fiable pour votre recherche, car on y trouve plutôt des livres de poche ou des livres illustrés pour enfants. Néanmoins, si un livre d’exception s’y cache, il sera celui d’un particulier non connaisseur et son prix sera donc moindre. Dans un second temps, dirigez-vous vers les brocantes et les puces, qui sont évidemment le regroupement des chineurs. Vous trouverez dans la plupart des cas votre bonheur et, de surcroît, vous pourrez être conseillé par des professionnels. La qualité visuelle des ouvrages présents peut y être variable, fiez-vous seulement à la valeur et n’hésitez pas à demander des authentifications, car un livre peut être restauré. La meilleure solution reste les marchés du livre, les antiquaires ou encore les bouquineries et bouquinistes qui sont spécialisés dans les livres anciens, rares et de qualité. Les prix peuvent être plus conséquents mais il s’agit des lieux rêvés pour dénicher les perles rares.
Avec de la pratique, il devient facile de reconnaître la valeur d’un livre ancien. Tout d’abord, il faut savoir qu’un ouvrage est considéré comme ancien quand sa réalisation se situe à partir des débuts de l’imprimerie, 1450, et s’étend jusqu’au tout début du XIXe siècle. Pour juger de la rareté et de la valeur d’une œuvre littéraire, plusieurs étapes sont nécessaires :
Même si la restauration est courante, plus le livre sera en bon état, plus sa valeur augmentera tout comme son prix. Si vous ne voulez pas vous tromper, le frontispice (première page illustrée du livre) et, en face, la page de titre contiennent les informations essentielles telles que le lieu de publication, la date d’impression, l’auteur…
Quand il s’agit de chiner de l’ancien, il peut arriver que l’état premier des objets se soit dégradé. Leur utilisation et le temps entraînent une détérioration inévitable. Même si les bouquinistes, les antiquaires et autres brocanteurs prennent toutes les dispositions pour conserver les livres en bon état, certains auront tout de même perdu de leur qualité. Mais pas d’inquiétude ! Si le livre perd de sa valeur en voyant son état se dégrader, il peut parfois s’agir d’une opportunité pour se le procurer à prix réduit, avant de restaurer le cuir et les pages par exemple. Des restaurateurs professionnels constituent la meilleure solution mais, pour des œuvres moins abîmées, certaines techniques vous aideront à le faire vous-même :
Pour protéger vos livres, il est obligatoire de les placer dans une bibliothèque, en les rangeant par taille et sans trop les serrer, dans un endroit peu exposé à la lumière et non-humide. Pour plus de sûreté, des protections existent, comme les étuis, les boîtes à clapet et les boîtes ouvrables. N’hésitez pas à nourrir le cuir au moins une fois par an !